Santo Subito ! Circule sur les réseaux sociaux américains l'image de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours derrière Donald Trump avec Ses mains sur ses épaules. Le miraculé de Butler doit sa victoire annonçée partout pour sûre au Pantocrator dont il devient le lieutenant sur terre. La production d'élixir des miracles n'est plus très loin, les figurines bénies non plus. L'Amérique entre en conclave jusqu'au 5 novembre. La fumée blanche est dans le poêle déjà. Ayant senti le poids des mains du Seigneur sur ses épaules, Donald Survivor accepte la mission de répandre la paix dans le monde. Et dans la foulée, il a téléphoné au président ukrainien pour l'assurer que la guerre dévastatrice que lui fait la Russie, allait prendre fin car il avait ce tarot dans le jeu. Zélensky, qui n'a pas les deux pieds dans le même sabot fendu, a accusé réception avec grande satisfaction, réaffirmant qu'il savait travailler avec tout le monde. La guerre d'Ukraine est donc virtuellement terminée - il faut dire que le matos occidental arrive en masse sur le front et que Poutine peine à recruter des morts pour le hachoir colonial. Patatrac !
La Momie se liquéfie en direct hier à 14 heures, heure de New York, et marque le refus à l'obstacle qu'on n'attendait plus. Sleepy Joe qui multiplie les précautions pour monter ou descendre l'escalier d'Air Force One afin d'éviter le cliché de sa chute mortelle en termes d'image, a finalement laissé ouvert le chakra de la raison et écouté ses plus vieux amis qui lui ont dit que l'important dans sa page d'histoire était de finir déjà le premier mandat avant de songer au suivant. A voir ses petits pas et ses phases de congélation, rien ne dit qu'il parvienne au 20 janvier prochain dans l'emploi.
Nous ne connaissons pas la vice-présidente Kamala Harris qui peut lui succéder d'ici là et va probablement monter sur l'estrade de la Convention démocrate de Chicago le 19 août. Elle fut élue procureur général de Californie et sénatrice ; c'est quand même au top, et les Américains informés lui reconnaissent des succès dans les missions que Joe Biden lui a abandonnées. Comme à l'accoutumée, la Wikipedia vous dit tout en détail (clic). Elle a cent jours pour convaincre et ça pourrait suffire car dans le combat qui s'annonce, le vieux du plateau c'est désormais Donald Trump ! Jésus-Christ devait s'ennuyer à contempler un jeu gagné d'avance. A suivre.
Nos députés découvrent le parlementarisme, ses couloirs, ses salons, ses boudoirs, ses tentations aux volets clos ! La Vè République monarchisée les avait privés de la combinazione qui est l'essence même du parlement westminstérien. Les connards comme disait Villepin, le seront-ils un peu moins ? pas sûr avec le ramas de voyous ayant accédé au fromage républicain. On en retiendra l'ostracisation du parti Rassemblement National qui se retrouve seul face au système au sens premier. Il ne sera pas difficile désormais de convaincre les 9 379 092 électeurs RN du premier tour que les revendications essentielles et de bon sens portées par le parti (insécurité importée, laxisme judiciaire et désordre civil à tous les étages) ne pourront aboutir par la voie parlementaire obstruée par la classe politique qui n'a d'autre programme que celui du barrage antifachiste.
Il s'en était fallu de peu que le premier élan des "gilets jaunes" n'emportât l'ouvrage avec plus de 80% d'approbation dans l'opinion avant la première grande manifestation à Paris. Il eut fallu un comité révolutionnaire affûté ayant un plan à dérouler et des réserves mobiles capables de subvertir les forces de l'ordre hésitantes. L'alternative à cette mise en mouvement du mécontentement serait de prendre la tête de l'Etat à la prochaine occasion, une élection présidentielle par exemple. Redevenons sérieux.
Le Rassemblement National désinfecté n'a pas renié ses fondamentaux. Au parlement européen, ses députés n'ont pas voté la motion de soutien à l'Ukraine au motif filandreux ne pas escalader, ceci revenant à conforter la stratégie du chat-perché de la Russie de Poutine.
Autre point chaud, la Mer rouge et la branlée qu'Israël a mis aux Houthis sur le port d'al-Hodeïda en représailles à l'envoi d'un missile de croisière qui s'est écrasé sur Tel Aviv. Sans doute est venue l'heure pour les Egyptiens et les Séoudiens de vitrifier le port industriel et les casernements ou toute concentration houthie et les sites de départ de missiles, drones etc. en augmentant le stock de vierges au paradis. La Chine populaire, entravée dans ses flux commerciaux, en serait-elle si mécontente ? C'est plus leur problème que le nôtre et je trouve que nous sommes bien bons de tirer pour eux les marrons du feu. Le Cap de Bonne Espérance nous va très bien, on l'a déjà fait. Qu'ils s'y brûlent un peu aussi ! Les riverains ont largement les moyens militaires et financiers pendant que nous sommes omnibulés par la marche russe à l'ouest qu'il va nous falloir stopper de quelqu'une façon. Et pour reboucler sur l'entame, Trump est-il moins qualifié que Harris pour ériger cette digue ? Dans le lit de tous les dangers, assoyons-nous sur les principes et primons l'efficacité !
Si vous n'avez rien de prévu à la fin de cette pieuse lecture, je vous offre un dessin animé du style des années 50 assez incroyable, qui n'a que le défaut de durer deux heures, mais il passe crème, on se marre tout le temps. Ça vous scotche à l'écran (merci à Alain d'Odessa): https://youtu.be/OvimTlDugpY?si=ElJcKj50IM-7cI28.
ALSP !
21 juillet 2024
14 juillet 2024
Une Espagne magique
La finale de l'Euro 2024 que l'Espagne a remporté sur l'Angleterre a enthousiasmé les amateurs de vrai football et particulièrement les téléspectateurs français abonnés aux matches tristes et ennuyeux de l'inamovible monsieur Deschamps. Le sport de masse est un spectacle. Il ne suffit pas de gagner (sans marquer de vrais buts) si tant est qu'on ne sorte pas du tournoi par la petite porte sous les lazzis d'un public frustré. Quand renverra-ton notre sélectionneur suffisant dans ses foyers ?
L'autre moment fort de la semaine fut de voir le héros viril américain de la téléréalité libidineuse plonger sous le pupitre pour se cacher de son assassin à lunette. M'est revenu en mémoire l'image de Ronald Reagan entrant à l'hôpital à pied avec deux bastos dans le buffet ; ça avait une autre gueule, mais lui était un vrai acteur qui restait jusqu'au bout dans le film. La photo patriotique du poing levé sur fond de bannière étoilée a déjà fait le tour du monde et la "victime" est assurée de vaincre son concurrent gâteux qui surfe sur ses lapsus irrépressibles. Pas sûr quand même que le redneck du Montana ait apprécié ce défaut de courage. Quel monde !
Sinon chez nous, la classe politique a trouvé le résultat des élections législatives comme la poule le couteau. Elle ne sait qu'en faire tant elle s'est habituée à répondre aux ordres supérieurs. Le pouvoir appartient au parlement mais le parlementarisme n'est pas dans les gènes gaulois. Pour la forme, nous donnons le lien des résultats définitifs ici. Ceux qui aiment l'analyse combinatoire y trouveront leur bonheur mais sans doute pas un premier ministre. Finalement M. Macron a bien de la chance d'avoir ce ramas de branques à la Chambre basse qu'il contrera facilement, pour éviter les pires questions de l'Union européenne, de la Banque centrale européenne et des agences de notation sur la dérive keynésienne d'un Etat déjà en banqueroute qui ne peut joindre les deux bouts.
Reste l'Ukraine et Gaza pour finir le tour du globe. Bien des similitudes, et l'Occident fait avec Nétanyahou la même erreur qu'il fit avec Poutine, sousestimer sa perversité. Ce boutiquier sans talents va foutre le feu à tout le Proche Orient pour conserver ses colonies avec une sauvagerie qui fait fermenter les revanches à venir. Comme Poutine, il joue de la menace de déflagration nucléaire pour contenir ses adversaires en fondant son pillage sur la réécriture de l'histoire. Il est condamné à attaquer tôt ou tard la République islamique d'Iran avant qu'elle ne bénéficie du même totem d'immunité. Du copié-collé !
ALSP !
L'autre moment fort de la semaine fut de voir le héros viril américain de la téléréalité libidineuse plonger sous le pupitre pour se cacher de son assassin à lunette. M'est revenu en mémoire l'image de Ronald Reagan entrant à l'hôpital à pied avec deux bastos dans le buffet ; ça avait une autre gueule, mais lui était un vrai acteur qui restait jusqu'au bout dans le film. La photo patriotique du poing levé sur fond de bannière étoilée a déjà fait le tour du monde et la "victime" est assurée de vaincre son concurrent gâteux qui surfe sur ses lapsus irrépressibles. Pas sûr quand même que le redneck du Montana ait apprécié ce défaut de courage. Quel monde !
Sinon chez nous, la classe politique a trouvé le résultat des élections législatives comme la poule le couteau. Elle ne sait qu'en faire tant elle s'est habituée à répondre aux ordres supérieurs. Le pouvoir appartient au parlement mais le parlementarisme n'est pas dans les gènes gaulois. Pour la forme, nous donnons le lien des résultats définitifs ici. Ceux qui aiment l'analyse combinatoire y trouveront leur bonheur mais sans doute pas un premier ministre. Finalement M. Macron a bien de la chance d'avoir ce ramas de branques à la Chambre basse qu'il contrera facilement, pour éviter les pires questions de l'Union européenne, de la Banque centrale européenne et des agences de notation sur la dérive keynésienne d'un Etat déjà en banqueroute qui ne peut joindre les deux bouts.
Reste l'Ukraine et Gaza pour finir le tour du globe. Bien des similitudes, et l'Occident fait avec Nétanyahou la même erreur qu'il fit avec Poutine, sousestimer sa perversité. Ce boutiquier sans talents va foutre le feu à tout le Proche Orient pour conserver ses colonies avec une sauvagerie qui fait fermenter les revanches à venir. Comme Poutine, il joue de la menace de déflagration nucléaire pour contenir ses adversaires en fondant son pillage sur la réécriture de l'histoire. Il est condamné à attaquer tôt ou tard la République islamique d'Iran avant qu'elle ne bénéficie du même totem d'immunité. Du copié-collé !
ALSP !
07 juillet 2024
La peau de l'ours
Qui se souvient des poèmes d'Hervé Bazin se sauve du vacarme médiatique. Poète minutieux, ciseleur de la plus belle langue, l'auteur a commis entre autres "La meunière" en pécheresse ou en chemise, dont je vous fais cadeau :
Mais revenons à nos moutons comme disent les femmes de ménages immigrées. Telle la citrouille de Cendrillon, la démocratie française a pris un coup de glas à minuit dimanche et c'est peut-être tout ce qu'elle mérite ; pourquoi ? Parce que les deux principes fondateurs d'une démocratie représentative sont la vertu et sa commère l'éducation. La tambouille politicienne et l'indigence des discours plein de mots à mâcher dans le micro ont établi une certitude : la classe politique a oublié les grands principes et ne comprend pas le corps électoral dont elle attend sa validation dans l'emploi de le représenter. La démocratie « par le peuple, pour le peuple » doit gouverner au plus près des préoccupations du populaire, sinon ce n'est pas une "démocratie". Nous avons sous les yeux le naufrage d'un modèle qui depuis ses origines a considéré le peuple comme son rival voire son adversaire, peuple dont les préoccupations ne sont pas recevables car infondées ou du domaine du ressenti, quand elles ne sont pas issues d'une propagande insidieuse émise par les tenants d'un complot. Que demande le peuple, disait un tribun célèbre ?
- Que l'Etat omnipotent contre l'insécurité importée !
- Que l'Etat omniscient contre le désordre global de la république !
- Que la Justice soit juste et de bon sens !
Le reste est ajouté pour faire un programme plus étoffé mais ne compte pas pour décider l'électeur. Les partis dits de gouvernement ne répondent à aucune des trois demandes parce que c'est trop compliqué vis à vis de leur clientèle et dangereux dans les médiats sauf chez Vincent Bolloré ; et la technocratie qui gouverne en sous-main est absolument sûre de son idéologie libérale euro-centrée qui ignore le mécontentement. C'est une vérité de toute époque ; les jacqueries de l'ancien régime procédaient de la même cause, l'Europe en moins.
Qu'a-t-on vu la semaine d'entre-deux-tours ? Des réponses aux inquiétudes, par endroit aux angoisses des gens ? Non ! La stigmatisation réciproque des partis les plus en vue et le crochetage des poubelles de bavardage des uns et des autres par les autres et les uns. Il fallait à tout prix faire peur : c'est un procédé électoral pas un programme de réparation d'une société hachée ! Des idées ? Aucunes ! Des barrages ? Partout ! Pour finir sur la fable de l'ours, de la peau de l'ours et de Tartarin de Tarascon.
Plus sur Telos, ici !
Postsciptum de midi : Les résultats des élections législatives par parti constitué ou en candidats libres sont les suivants :
ALSP !
Le poids des murs pourrait écraser la fautive,
Mais la porte a viré sur la rouille des gonds
Et dans le courant d'air où son amant s'esquive
La meunière a songé qu'il était le second.
La chemise autour d'elle en cloche de silence
Et la fraîcheur dessous remontant des pieds nus,
Elle écoute ce pas qu'étouffe en l'herbe dense
Le cousin de celui qui n'est pas revenu.
Mais elle entend surout dégoutter les godets
De la roue, incessante et qui tourne avec l'heure
En laissant au meunier que nul soupçon n'effleure
Le soin de célébrer sa gueuse au muscadet.
Elle entend les coups d'eau sur les arches du pont
Où le fil du torrent vient se tramer d'écume
Et les clapots du bief déroulant ce coupon
Qui rhabille de gris les sorcières de brume.
Et dans l'étonnement d'avoir beaucoup dit oui
Pour se retrouver là, pointant deux seins pudiques,
Elle respire à fond la grande odeur de roui
Qui monte des roseaux tout vibrant de moustiques.
Puis tout doux, en fantôme et le doigt sur les clanches,
Elle remonte au paradis des charançons
En palpant des orteils les nœuds saillants des planches
Où se devine un garde-à-vous de sacs de son.
Allons ! Le cliquetis graisseux des engrenages
Par mille dents peut bien remordre un vieil ennui...
On s'accroche à son nom plus longtemps qu'à son âge :
Le voile de farine est trop blanc dans la nuit.
Mais la porte a viré sur la rouille des gonds
Et dans le courant d'air où son amant s'esquive
La meunière a songé qu'il était le second.
La chemise autour d'elle en cloche de silence
Et la fraîcheur dessous remontant des pieds nus,
Elle écoute ce pas qu'étouffe en l'herbe dense
Le cousin de celui qui n'est pas revenu.
Mais elle entend surout dégoutter les godets
De la roue, incessante et qui tourne avec l'heure
En laissant au meunier que nul soupçon n'effleure
Le soin de célébrer sa gueuse au muscadet.
Elle entend les coups d'eau sur les arches du pont
Où le fil du torrent vient se tramer d'écume
Et les clapots du bief déroulant ce coupon
Qui rhabille de gris les sorcières de brume.
Et dans l'étonnement d'avoir beaucoup dit oui
Pour se retrouver là, pointant deux seins pudiques,
Elle respire à fond la grande odeur de roui
Qui monte des roseaux tout vibrant de moustiques.
Puis tout doux, en fantôme et le doigt sur les clanches,
Elle remonte au paradis des charançons
En palpant des orteils les nœuds saillants des planches
Où se devine un garde-à-vous de sacs de son.
Allons ! Le cliquetis graisseux des engrenages
Par mille dents peut bien remordre un vieil ennui...
On s'accroche à son nom plus longtemps qu'à son âge :
Le voile de farine est trop blanc dans la nuit.
in Jour (1971 au Seuil)
Mais revenons à nos moutons comme disent les femmes de ménages immigrées. Telle la citrouille de Cendrillon, la démocratie française a pris un coup de glas à minuit dimanche et c'est peut-être tout ce qu'elle mérite ; pourquoi ? Parce que les deux principes fondateurs d'une démocratie représentative sont la vertu et sa commère l'éducation. La tambouille politicienne et l'indigence des discours plein de mots à mâcher dans le micro ont établi une certitude : la classe politique a oublié les grands principes et ne comprend pas le corps électoral dont elle attend sa validation dans l'emploi de le représenter. La démocratie « par le peuple, pour le peuple » doit gouverner au plus près des préoccupations du populaire, sinon ce n'est pas une "démocratie". Nous avons sous les yeux le naufrage d'un modèle qui depuis ses origines a considéré le peuple comme son rival voire son adversaire, peuple dont les préoccupations ne sont pas recevables car infondées ou du domaine du ressenti, quand elles ne sont pas issues d'une propagande insidieuse émise par les tenants d'un complot. Que demande le peuple, disait un tribun célèbre ?
- Que l'Etat omnipotent contre l'insécurité importée !
- Que l'Etat omniscient contre le désordre global de la république !
- Que la Justice soit juste et de bon sens !
Le reste est ajouté pour faire un programme plus étoffé mais ne compte pas pour décider l'électeur. Les partis dits de gouvernement ne répondent à aucune des trois demandes parce que c'est trop compliqué vis à vis de leur clientèle et dangereux dans les médiats sauf chez Vincent Bolloré ; et la technocratie qui gouverne en sous-main est absolument sûre de son idéologie libérale euro-centrée qui ignore le mécontentement. C'est une vérité de toute époque ; les jacqueries de l'ancien régime procédaient de la même cause, l'Europe en moins.
Qu'a-t-on vu la semaine d'entre-deux-tours ? Des réponses aux inquiétudes, par endroit aux angoisses des gens ? Non ! La stigmatisation réciproque des partis les plus en vue et le crochetage des poubelles de bavardage des uns et des autres par les autres et les uns. Il fallait à tout prix faire peur : c'est un procédé électoral pas un programme de réparation d'une société hachée ! Des idées ? Aucunes ! Des barrages ? Partout ! Pour finir sur la fable de l'ours, de la peau de l'ours et de Tartarin de Tarascon.
Plus sur Telos, ici !
Postsciptum de midi : Les résultats des élections législatives par parti constitué ou en candidats libres sont les suivants :
- 71 pour LFI
- 33 pour EELV
- 9 pour le PCF
- 64 pour le PS
- 3 divers ralliés NFP
- 98 pour Renaissance
- 26 pour Horizons
- 34 au MoDem
- 4 divers ralliés Ensemble
- 39 aux Républicains
- 25 aux divers ralliés LR
- 3 pour l'UDI
- 17 au LR Ciottistes
- 126 au RN
- 12 divers gauche libre
- 10 pour les régionalistes
- 2 divers centristes
- 1 divers divers
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