Après l'ouragan Chido, on "attend" un bon millier de morts à Mayotte, aux dires du préfet. La tôle ondulée qui vole à deux cents kilomètres/heure est une faux qui ne pardonne pas. Pauvres gens, exposés aux éléments par la pusillanimité des autorités de l'île et métropolitaines aussi. On a laissé se constituer des favellas en zone océanique tropicale ; cela ne pouvait que mal finir ; au moins ont-ils évité la coulée de boue. Il faut voir les photos de situation des bidonvilles pour comprendre la précarité des installations. Cent mille personnes y vivent, disent les journaux.
Venons-en au fond à défaut de ne pouvoir faire plus, sinon bien sûr de virer de l'argent sur le site (clic) soit par chèque à la Fondation de France – Solidarité Mayotte - 60509 Chantilly Cedex. Méfiez-vous quand même des imitations. L'autre intervenant sûr, c'est la Croix Rouge.
Le fond : extraire une île de l'archipel des Comores sans pouvoir la déplacer fut une des riches idées du président Jacques Chirac, chaudement soutenu entre autres par feu Pierre Pujo, directeur du journal l'Action française 2000 aujourd'hui disparu ; les "autres" étaient les commerçants français de l'île qui ne se voyaient pas prospérer sous la férule islamique du nouveau gouvernement de l'ancienne colonie. Certes, l'île fut vendue au roi Louis-Philippe par son sultan en échange d'une rente, à ce que nous dit l'histoire de Mayotte, mais était-il sage au moment de la décolonisation d'acter une différence de développement de plus en plus criante entre l'île du sud et les autres îles de l'archipel ? L'appel d'air ne pouvait que grandir jusqu'à atteindre la côte africaine du canal de Mozambique. Mayotte et ses allocations, on y vient de partout.
Sans argent, comme nous le savons maintenant, le défi migratoire est irrémédiable parce qu'il passerait par un accompagnement soutenu du développement de la République indépendante des Comores afin de réduire l'écart des niveaux de vie, du moins en faire en quelque sorte la promesse afin que les candidats à l'émigration patientent en attendant mieux. C'est impossible sans capitaux lourds. M. Chirac nous a mis dans la merde ! Et les agents de l'Etat de se rengorger de formules à la con comme le droit du sang pour masquer leur propre impéritie ! Que faire ? Rien moins que d'accueillir les Comoriens en métropole pour soulager Mayotte, en pleine rediscussion de la loi immigration (gag !). Au pire, larguer l'île comme sauraient le faire les Anglais. mais ce n'est pas dans notre ADN que de jeter à la misère des gens que nous avons conquis. Sinon nous aurions largué nos îles caraïbes qui nous coûtent un bras et d'autres confettis comme Wallis et Futuna. Reste la prière !
ALSP !
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