La 29è édition qui s'est tenue près des fumées bitumineuses de naphte à Bakou dont Byzance faisait ses feux grégeois, a donc déçu le Sud global qui pensait nous soutirer un maximum de pognon à la hauteur de notre culpabilité historique en tout. Et bien non. Trois cents milliards par an seulement trouveront les chemins tortueux de la lutte contre le réchauffement climatique alors qu'il en fallait trois fois plus pour apaiser la soif de tous les acteurs impliqués dans ce méga-bizness. Nul doute que les sociétés de conseils à l'affût des malheurs du tiers monde sauveront l'essentiel de leur participation. Pouce ! Ce n'est pas du coulage climatique dont on doit parler ce matin, mais de la pertinence d'un combat.
Si le réchauffement est indéniable, si ses effets sont visibles et dévastateurs, la thèse probablement juste qui le lie definitivement au rejet de CO² dans l'atmosphère convoque au tribunal de l'impuissance, les Etats-Unis, la Chine populaire, l'Inde, l'Allemagne et ses succursales. Or le bruit de leur engagement irréfragable à réduire drastiquement leur production de gaz à effet de serre n'a pas percé les murs de la COP29. L'émeute médiatique qui a suivi la déclaration finale (clic) fait porter le poids de l'échec sur le Nord global parce que les agences techniques et les ONG l'ont décidé ainsi. Mais est-ce si grave ?
Je me tourne vers les terres basses, trop basses face à l'océan. Leur noyade est à terme inévitable (Kiribati et Tuvalu en sont le bon exemple) et pourquoi y investir encore, à fonds perdus c'est bien le cas de le dire. L'avenir de ces peuples est dans leur transportation sur la terre ferme, quel que soit le chagrin d'y abandonner le souvenir de la joie de vivre dans une carte postale. Toutes les îles qui coulent (les Maldives aussi) doivent cesser l'endiguement et leur voisins préparer l'accueil des naufragés du climat. Mais ceci est pareillement vrai pour les naufragés de la désertification. Les peuples doivent être relocalisés dans leur sous-région si possible, du moins les plans doivent-ils en être établis dans le calme pour une exécution future sans hystérie ni dommages aux victimes. On n'en prend pas le chemin surtout en côtoyant le syndrome migratoire que vont amplifier les écarts grandissants de développement, surtout en Afrique noire comme en alerte la Banque mondiale. Les perspectives 2025 sont décalées par rapport à celles des autres continents, mais l'Europe occidentale fait à peine mieux. Bon !
Et pour les orages diluviens, les ouragans et autres typhons, les inondations dantesques, l'assèchement des rivières et des sols, l'Occident global fera comme d'habitude, il fera face !
Une idée parcourt le milieu des climatologues, que tout effort visible dans l'adaptation au réchauffement inéluctable quelque part entame la résolution des gouvernements à lutter contre les gaz à l'origine de ce réchauffement. Vu les retards et les coups bas, il y a fort à parier que l'espèce humaine soit contrainte de s'adapter aux conditions du four en construction, quoi que l'on fasse, même en terminant toute industrie polluante, hypothèse d'école seulement. On y va. Préparons-nous !
ALSP !
24 novembre 2024
17 novembre 2024
Du bon sens, nom de dieu !
« Mère des arts, des armes et des lois », la France de Joachim du Bellay a beaucoup fané. Les arts et les armes se conjuguent au passé, les lois sont devenues le sport politique de référence qui confine à la diarrhée législative. Un pet de travers, une loi, récidive ? un décret ! Et une taxe en passant !
Ce dont a urgemment besoin le pays, c'est de bon sens !
La même république est en voie de déclarer la banqueroute mais présente son budget 2025 en déficit, et pas qu'un peu (27%). A croire que les mots n'ont plus aucun sens, perdus que nous sommes dans le jargon des médicastres de l'Etat pour chercher vingt sous pour faire un franc. Un petit coup de rabot par ci, une petite taxe par là et les intérêts corporatistes se déchaînent en menaçant de mettre le pays à l'arrêt comme à l'époque de la réforme Juppé sur la Sécurité sociale.
Même les collectivités locales s'y mettent, hurlant au charron du désinvestissement qui va ralentir le bonheur citoyen ou, comme Valérie Pécresse, coupant dans les subventions qu'ils n'auraient jamais dû accorder jusque là hors du champ de compétences municipales.
Deux exemples de travaux non nécessaires, mais on aurait pu faire l'inventaire en euros des centaines de ronds-points à la con payés par les villes sur emprunt, voire celui des subventions à la culture de zone préludant une forme de paix sociale, avant que les djeunes ne brûlent tout sous le regard impavide des "forces" de l'ordre encadrées de consignes ad hoc. Bien sûr que les collectivités locales sont pour quelque chose dans la gabegie générale de la république.
Le département de l'Aveyron lance la réhabilitation du palais épiscopal de Rodez dont il est propriétaire, abandonné par l'évêque Fonlupt qui ne pouvait plus le chauffer et avait peur de s'y perdre la nuit (clic). Quinze millions d'euros sont prévus pour une ouverture au public en 2026. La somme est importante rapportée au budget départemental de 440 millions (3,4%), qui certes embellira le patrimoine aveyronnais mais ne suscitera aucun retour sur investissement permettant d'équilibrer l'opération et d'entretenir convenablement ensuite le palais rénové. Le Grand Rodez est une petite agglomération rurale-urbaine de 56000 habitants et le reste du département est un désert, à l'exception des deux sous-préfectures pétrifiées. Les édiles brandissent des concours extérieurs au département qui allègeront la note, feignant d'ignorer que tout sort de la même bourse, la nôtre ! Que l'on préserve l'étanchéité de l'édifice au sain principe du "clos-couvert" et reportons à meilleure fortune les embellissements. De son côté, le maire du cru en campagne électorale projette, lui, de mettre quelques poignées de millions sur deux quartiers de sa ville, celui de l'ancien hôpital (c'est un vrai serpent de mer électoral) et celui du nouveau quartier universitaire près de la gare. Ce sont des projets lourds qui font fi de toutes les contraintes budgétaires actuelles. Même réflexe de l'élu contesté, les contributions extérieures !
Dans la ville où je réside, on est dans la même configuration électoraliste. Un quartier important (qui était autrefois une commune accolée à la mienne) doit être "revitalisé" par une promotion immobilière lourde convoquant bien sûr la solidarité communale avec les rachitiques et difficiles à venir. Les coupes budgétaires annoncées au Palais Bourbon ne semblent pas freiner la mairie qui a le projet dans ses cartons depuis dix ans. Le quartier peut tout à fait vivre tel qu'il est longtemps encore, et son activité commerciale est normale voire bonne (aucun panneau "à céder"). Quatre ou cinq ans de travaux (selon les urbanistes) peuvent aussi tuer la chalandise mais personne ne moufte.
Il est temps de mettre les maires bâtisseurs devant les réalités d'un pays qui n'a plus le rond. Qu'a-t-on à faire de la gloire et des ciseaux à cordon dans le journal municipal quand tout le modèle social construit patiemment sur le temps libre est parti pour s'effondrer dès le lendemain de la note qui tue ? Ce pays paie deux millions d'allocataires à rien foutre quand il importe de la main d'œuvre à côté d'eux pour les travaux pénibles. Les dits-allocataires sont bordés de subsides secondaires et de coupe-file en tout genre qu'il est interdit de contester sauf à s'entendre traiter de fachiste.
Redisons-le : la nation traîne trop de lest pour s'en sortir comme les autres pays de l'Europe sérieuse. La fonction publique française est excédentaire de presque deux millions de fonctionnaires comparée à la moyenne de l'OCDE ; sa bureaucratie se planque habilement derrière les quatre formidables, le pompier, le gardien de la paix, l'institutrice et l'infirmière qu'elle brandira au premier coup de semonce des réformateurs. Les tribulations du gouvernement dans les hémicycles du cirque parlementaire n'augurent pas seulement d'une amère potion pour le citoyen contribuable, recours ultime des prébendiers, mais soulignent en même temps l'imbécillité des législateurs incapables de s'extraire du clientélisme latin en prévision de la dissolution inévitable de l'Assemblée. Une mesure forte pourrait être le retour aux 40 heures hebdomadaires, ce pays a besoin partout de travailler plus pour augmenter la valeur ajoutée globale !
A côté de celà, nous continuons à nous mêler du conflit judéo-arabe anglo-saxon quand notre jeunesse s'expatrie de plus en plus loin d'un pays stratifié et vieux.
Ce dont a urgemment besoin le pays, c'est de bon sens !
La même république est en voie de déclarer la banqueroute mais présente son budget 2025 en déficit, et pas qu'un peu (27%). A croire que les mots n'ont plus aucun sens, perdus que nous sommes dans le jargon des médicastres de l'Etat pour chercher vingt sous pour faire un franc. Un petit coup de rabot par ci, une petite taxe par là et les intérêts corporatistes se déchaînent en menaçant de mettre le pays à l'arrêt comme à l'époque de la réforme Juppé sur la Sécurité sociale.
Même les collectivités locales s'y mettent, hurlant au charron du désinvestissement qui va ralentir le bonheur citoyen ou, comme Valérie Pécresse, coupant dans les subventions qu'ils n'auraient jamais dû accorder jusque là hors du champ de compétences municipales.
Deux exemples de travaux non nécessaires, mais on aurait pu faire l'inventaire en euros des centaines de ronds-points à la con payés par les villes sur emprunt, voire celui des subventions à la culture de zone préludant une forme de paix sociale, avant que les djeunes ne brûlent tout sous le regard impavide des "forces" de l'ordre encadrées de consignes ad hoc. Bien sûr que les collectivités locales sont pour quelque chose dans la gabegie générale de la république.
Le département de l'Aveyron lance la réhabilitation du palais épiscopal de Rodez dont il est propriétaire, abandonné par l'évêque Fonlupt qui ne pouvait plus le chauffer et avait peur de s'y perdre la nuit (clic). Quinze millions d'euros sont prévus pour une ouverture au public en 2026. La somme est importante rapportée au budget départemental de 440 millions (3,4%), qui certes embellira le patrimoine aveyronnais mais ne suscitera aucun retour sur investissement permettant d'équilibrer l'opération et d'entretenir convenablement ensuite le palais rénové. Le Grand Rodez est une petite agglomération rurale-urbaine de 56000 habitants et le reste du département est un désert, à l'exception des deux sous-préfectures pétrifiées. Les édiles brandissent des concours extérieurs au département qui allègeront la note, feignant d'ignorer que tout sort de la même bourse, la nôtre ! Que l'on préserve l'étanchéité de l'édifice au sain principe du "clos-couvert" et reportons à meilleure fortune les embellissements. De son côté, le maire du cru en campagne électorale projette, lui, de mettre quelques poignées de millions sur deux quartiers de sa ville, celui de l'ancien hôpital (c'est un vrai serpent de mer électoral) et celui du nouveau quartier universitaire près de la gare. Ce sont des projets lourds qui font fi de toutes les contraintes budgétaires actuelles. Même réflexe de l'élu contesté, les contributions extérieures !
Dans la ville où je réside, on est dans la même configuration électoraliste. Un quartier important (qui était autrefois une commune accolée à la mienne) doit être "revitalisé" par une promotion immobilière lourde convoquant bien sûr la solidarité communale avec les rachitiques et difficiles à venir. Les coupes budgétaires annoncées au Palais Bourbon ne semblent pas freiner la mairie qui a le projet dans ses cartons depuis dix ans. Le quartier peut tout à fait vivre tel qu'il est longtemps encore, et son activité commerciale est normale voire bonne (aucun panneau "à céder"). Quatre ou cinq ans de travaux (selon les urbanistes) peuvent aussi tuer la chalandise mais personne ne moufte.
Il est temps de mettre les maires bâtisseurs devant les réalités d'un pays qui n'a plus le rond. Qu'a-t-on à faire de la gloire et des ciseaux à cordon dans le journal municipal quand tout le modèle social construit patiemment sur le temps libre est parti pour s'effondrer dès le lendemain de la note qui tue ? Ce pays paie deux millions d'allocataires à rien foutre quand il importe de la main d'œuvre à côté d'eux pour les travaux pénibles. Les dits-allocataires sont bordés de subsides secondaires et de coupe-file en tout genre qu'il est interdit de contester sauf à s'entendre traiter de fachiste.
Redisons-le : la nation traîne trop de lest pour s'en sortir comme les autres pays de l'Europe sérieuse. La fonction publique française est excédentaire de presque deux millions de fonctionnaires comparée à la moyenne de l'OCDE ; sa bureaucratie se planque habilement derrière les quatre formidables, le pompier, le gardien de la paix, l'institutrice et l'infirmière qu'elle brandira au premier coup de semonce des réformateurs. Les tribulations du gouvernement dans les hémicycles du cirque parlementaire n'augurent pas seulement d'une amère potion pour le citoyen contribuable, recours ultime des prébendiers, mais soulignent en même temps l'imbécillité des législateurs incapables de s'extraire du clientélisme latin en prévision de la dissolution inévitable de l'Assemblée. Une mesure forte pourrait être le retour aux 40 heures hebdomadaires, ce pays a besoin partout de travailler plus pour augmenter la valeur ajoutée globale !
A côté de celà, nous continuons à nous mêler du conflit judéo-arabe anglo-saxon quand notre jeunesse s'expatrie de plus en plus loin d'un pays stratifié et vieux.
10 novembre 2024
Armistice
Le Onze Novembre 1918, l'armistice dans toutes ses clauses est signé à 5 heures du matin entre les Alliés et les plénipotentiaires du G.Q.G. allemand (il n'y a plus d'Etat). Il terminera cette guerre qui restera, malgré toutes ses répliques, "la Grande Guerre". Aussitôt le général Weygand en promulguera son exécution. Extrait des mémoires de Foch :
« Le maréchal Foch déclare la séance terminée, et les délégués allemands se retirent.
Le télégramme suivant était immédiatement envoyé sur tout le front par radio et par message téléphoné aux commandants en chef :
Sur leur demande, toutes facilités ont été données au capitaine allemand Geyer pour se rendre en avion au grand-quartier-général allemand, porteur des textes et de la carte.
Cet officier a quitté en avion le terrain d'atterrissage de Tergnier vers 12h.30
« Le 11 novembre à 11 heures, le feu était arrêté sur tout le front des armées alliées. Un silence impressionnant succédait à cinquante-trois semaines de bataille. Les peuples pouvaient entrevoir le rétablissement de la paix dans le monde. Le lendemain, j'adressais un ordre du jour de félicitations aux armées alliées :
Pour la première fois, l'Allemagne avait capitulé... mais sur le territoire de la France (on l'avait presque oublié) !
« Le maréchal Foch déclare la séance terminée, et les délégués allemands se retirent.
Le télégramme suivant était immédiatement envoyé sur tout le front par radio et par message téléphoné aux commandants en chef :
1°- Les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir du 11 novembre à 11 heures, heure française.Dans le courant de la matinée, les différents documents sont remis aux plénipotentiaires allemands. Leur train quitte le garage de Rethondes à 11h.30. pour Tergnier, où ils retrouveront leurs automobiles.
2°- Les troupes alliées ne dépasseront pas jusqu'à nouvel ordre la ligne atteinte à cette date et à cette heure.
Rendre compte exactement de cette ligne.
3°- Toute communication avec l'ennemi est interdite jusqu'à la réception des instructions envoyées aux commandants d'armées.
Sur leur demande, toutes facilités ont été données au capitaine allemand Geyer pour se rendre en avion au grand-quartier-général allemand, porteur des textes et de la carte.
Cet officier a quitté en avion le terrain d'atterrissage de Tergnier vers 12h.30
(signé) le général de division
major-général des armées alliées :
Weygand
« Le 11 novembre à 11 heures, le feu était arrêté sur tout le front des armées alliées. Un silence impressionnant succédait à cinquante-trois semaines de bataille. Les peuples pouvaient entrevoir le rétablissement de la paix dans le monde. Le lendemain, j'adressais un ordre du jour de félicitations aux armées alliées :
Officiers, sous-officiers, soldats des armées alliées.
Après avoir résolument arrêté l'ennemi, vous l'avez pendant des mois, avec une foi et une énergie inlassables, attaqué sans répit.
Vous avez gagné la plus grande bataille de l'Histoire et sauvé la cause la plus sacrée : la liberté du monde.
Soyez fiers !
D'une gloire immortelle vous avez paré vos drapeaux.
La postérité vous garde sa reconnaissance.
Le maréchal de France,
Commandant en chef les armées alliées :
F. Foch »
Pour la première fois, l'Allemagne avait capitulé... mais sur le territoire de la France (on l'avait presque oublié) !
03 novembre 2024
Un combat d'éléphants, en dollars
Normalement, l'actualité commanderait que ce blogue de plein vent daube sur le combat de titans américains qui va s'achever demain soir, heure d'Honolulu. Allons-y donc ! Bien des gens de mon entourage craignent l'un des résultats beaucoup, et l'autre résultat un peu, et le reste de la planète retient son souffle, sauf à Lae en Papouasie (c'est un code). Ce n'est pas tant entre un vieux cabot de la téléréalité et une techno du Deep State que l'affaire se joue mais plus sérieusement entre l'Etat fédéral et les Etats fédérés, entre ceux qui se prennent en charge et ceux qui sont pris en charge, entre les filles de Country nourries au grain de choix et les végétariennes de la mégapole qui pèsent leur cul chaque matin. C'est un monde simple et autonome mais travailleur, qui affronte le socialisme invasif dans tous ses états, wokisme et assistanat compris. Qu'en sera-t-il de nous demain ?
Les deux faces de la même pièce : chacun d'eux considère l'Europe comme un gros cochon châtré, vautré dans la bauge de ses avantages sociaux et incapable de se défendre, sauf que l'un le dit, et l'autre le cache. Je n'avais aucune confiance dans l'administration Biden (Harris n'y fut pour rien) qui a laissé Boris Johnson nous faire un enfant dans le dos en Australie en torpillant le programme de sous-marins français en 2021 pour se venger de la dureté des conditions imposées aux Anglais par le négociateur français dans les clauses du divorce euro-britannique. Que l'affaire australienne AUKUS soit aujourd'hui très mal engagée provient aussi d'un grave défaut d'analyse des capacités de l'industrie navale américaine par l'administration précitée. Les chantiers navals capables de construire les SNA de la classe Virginia n'arrivent pas à fournir les commandes de l'US Navy pour diverses raisons et la Grande Bretagne dont l'industrie est à la ramasse n'en fera pas plus. Reste à amuser le gouvernement australien (pas celui qui a signé) avec des alternatives pleines de mots à peu d'effets.
Certes Trump est un type infect mais il n'a jamais menti nous concernant, et son adversaire Harris n'a manifestement pas les épaules. Il serait temps que l'Europe rompe le cordon ombilical et se recentre sur son destin, plutôt que d'attendre qui le redneck du Wisconsin nous choisira.
La semaine écoulée nous a montré ce qu'était un déluge biblique à Valence. Quelles que soient les mesures à prendre pour ralentir le réchauffement climatique, nous ne ferons pas l'économie de notre adaptation aux conditions futures certainement moins favorables à l'espèce humaine surdéveloppée qu'elles ne le furent au XXè siècle. N'attendons pas l'Etat et ses décrets pour agir, pensons par nous-mêmes notre environnement proche avec du bon sens et nous aborderons aux rivages de la sûreté augmentée. Vivre en région parisienne sous la cote 1910 n'est pas génial. Et si l'Etat cure les fossés de drainage, les lits des torrents et rivières, les ouvrages hydrauliques des polders, ce sera un plus ! Cessons enfin l'artificialisation des sols en collant au mur les édiles qui s'y prêtent à tout bon motif.
Un quatrième paragraphe pour faire le poids ? En ces jours d'Amérique, j'aurais aimé vous parler de Dita Von Teese au Crazy Horse Saloon mais pour la Toussaint, ce n'était pas top.
ALSP !
Les deux faces de la même pièce : chacun d'eux considère l'Europe comme un gros cochon châtré, vautré dans la bauge de ses avantages sociaux et incapable de se défendre, sauf que l'un le dit, et l'autre le cache. Je n'avais aucune confiance dans l'administration Biden (Harris n'y fut pour rien) qui a laissé Boris Johnson nous faire un enfant dans le dos en Australie en torpillant le programme de sous-marins français en 2021 pour se venger de la dureté des conditions imposées aux Anglais par le négociateur français dans les clauses du divorce euro-britannique. Que l'affaire australienne AUKUS soit aujourd'hui très mal engagée provient aussi d'un grave défaut d'analyse des capacités de l'industrie navale américaine par l'administration précitée. Les chantiers navals capables de construire les SNA de la classe Virginia n'arrivent pas à fournir les commandes de l'US Navy pour diverses raisons et la Grande Bretagne dont l'industrie est à la ramasse n'en fera pas plus. Reste à amuser le gouvernement australien (pas celui qui a signé) avec des alternatives pleines de mots à peu d'effets.
Certes Trump est un type infect mais il n'a jamais menti nous concernant, et son adversaire Harris n'a manifestement pas les épaules. Il serait temps que l'Europe rompe le cordon ombilical et se recentre sur son destin, plutôt que d'attendre qui le redneck du Wisconsin nous choisira.
La semaine écoulée nous a montré ce qu'était un déluge biblique à Valence. Quelles que soient les mesures à prendre pour ralentir le réchauffement climatique, nous ne ferons pas l'économie de notre adaptation aux conditions futures certainement moins favorables à l'espèce humaine surdéveloppée qu'elles ne le furent au XXè siècle. N'attendons pas l'Etat et ses décrets pour agir, pensons par nous-mêmes notre environnement proche avec du bon sens et nous aborderons aux rivages de la sûreté augmentée. Vivre en région parisienne sous la cote 1910 n'est pas génial. Et si l'Etat cure les fossés de drainage, les lits des torrents et rivières, les ouvrages hydrauliques des polders, ce sera un plus ! Cessons enfin l'artificialisation des sols en collant au mur les édiles qui s'y prêtent à tout bon motif.
Un quatrième paragraphe pour faire le poids ? En ces jours d'Amérique, j'aurais aimé vous parler de Dita Von Teese au Crazy Horse Saloon mais pour la Toussaint, ce n'était pas top.
ALSP !
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