29 septembre 2024

...et cetera !

Si vous suivez la campagne électorale américaine vous aurez noté que, depuis un mois, Donald Trump se vautre dans l'ordure et insulte copieusement son adversaire, tant il est déstabilisé par son irruption médiatique. Le vieux, le vieux con, très con, c'est maintenant lui, et Kamala Harris en joue très bien. On attendait que des caciques du GOP prennent leur distance avec cette caricature clownesque du débat présidentiel et à trente jours du scrutin, il sera temps de faire l'inventaire, mais on sait qu'il perd des gouverneurs et des sénateurs. Les sondages donnent une légère avance en voix à la candidate démocrate, mais ce sont les grands électeurs qui comptent et, ce n'est pas un secret, l'organisation du scrutin est un véritable foutoir propice aux fraudes et aux erreurs. Si Trump n'est pas élu, c'est que l'élection lui aura été volée. Finalement c'est facile. Passons à autre chose.

Dans certains pays, arabes, le bouclier humain est un procédé tactique accepté par les populations ; une manière de montrer son patriotisme. Les Gazaouis savaient que le Hamas et le Djihad islamique avaient miné toute la Bande jusqu'à réaliser un "métro", même et surtout sous les installations onusiennes et sous les hôpitaux. Le Hezbollah a préféré creuser sous les quartiers résidentiels de Beyrouth Sud plutôt que dans les montagnes comme l'auraient fait les Nord-Coréens. Les habitants de Haret Hreik le savaient.
C'est un choix pertinent s'il est établi que l'adversaire historique refusera de percer le bouclier humain. Ça n'a pas marché avec Israël. Probablement que l'aviation a utilisé avec succès des bombes anti-bunker dont elle ne disposait pas en 2006 ; les cavités du plus de trente mètres de profondeur parlent d'elles-mêmes. Tant l'Iran que le Liban semblent en état de sidération. Les "experts de plateau" anticipent une crise majeure qui embraserait le Moyen Orient, mais ils n'avaient pas compris la manœuvre des bipeurs. On sait maintenant que la rupture des liaisons de commandement du Hezbollah a obligé l'état-major à se réunir en présentiel comme on dit, ce qu'attendaient les services israéliens. Il a juste suffi que quelqu'un sur place donne le top. Le bruit a couru que c'était un agent d'origine iranienne qui traînait à dessein dans la rue à surveiller les voitures officielles. Comme dans un livre ! Par contre on ignore le nombre de victimes civiles.

Dans un pays normal, l'armée nationale profiterait de la décapitation de la milice chiite pour occuper le Sud Liban comme le lui demande la résolution onusienne n°1701 de 2006. Mais le Liban n'est pas un pays normal, son Etat s'est liquéfié et son économie est en faillite. Malgré tout, le patron du Quai d'Orsay est allé à son chevet. Il n'y aura bientôt plus que nous à nous préoccuper du sort des Libanais qui sont restés au Liban. Ils nous en garderont quelque affection.

ALSP !

1 commentaire:

  1. "Très con" est un euphémisme ! Sur les lieux de dévastations de l'ouragan Helene en Caroline du Nord (100 morts et 600 disparus plus les dégâts monstrueux), le MAGA orange a fait porter le chapeau du désastre à l'équipe Biden-Harris. Qui s'en étonne ?

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