Aujourd'hui se présente au balcon - oui ça finit mal - le quarante-septième président des Etats-Unis d'Amérique. Le monde est anxieux. Le spectacle de cirque annoncé par la parade en ville sera-t-il aussi révolutionnaire qu'il le prétendait ? Même l'ambassadeur d'Allemagne à Washington a jugé utile de donner son analyse à la chancellerie de Berlin (clic).
En fait, l'Agent orange est un pur produit de la téléréalité, dévoré par son propre ego et cramponné à l'Audimat, tant tellement qu'il est difficile de prévoir ce qu'il fera demain mardi, face aux contraintes de tous ordres qu'il devra affronter. Une seule chose est sûre : sa campagne électorale est terminée ! Ses outrances, sans doute pas !
Si l'on prend la peine de lire les chiffres du résultat électoral, on voit que Donald Trump n'a finalement pas augmenté son score de 2017. C'est le soutien à son opposant démocrate qui a plié le genou. Et pourquoi ?
Outre le désamour des masses laborieuses pour les caciques woke du parti de l'âne, le maintien d'un candidat gâteux jusqu'à preuve évidente de son inaptitude à régner a joué contre le staff démocrate, et la candidature tardive de la vice-présidente Harris en cinquième roue du carrosse a mis au jour son absence de programme, son agitation d'estrade ne visant que le comportement ridicule de son adversaire. Mais ça, on le savait déjà ! Alors pourquoi la démocratie américaine a-t-elle versé comme un seul homme dans le fossé du populisme ?
On a oublié les scores du Tea Party de Sarah Palin. Son slogan que je traduis ici, était significatif de l'état d'esprit de l'Amérique profonde : « Ne recule pas, recharge ! » Ne recule pas devant la doxa imposée par les universités et la presse nationale, la discrimination positive des nègres, la promotion des transgenres et de l'homosexualité, l'acceptation des avancées sociétales sous peine d'ostracisation, la guerre ouverte au patriarcat blanc, le gommage des témoins historiques comme le drapeau confédéré, le déboulonnage des statues qui ne plaisent plus aux magistrats de la culture imposée et in fine le désarmement des particuliers jugé anti-constitutionnel. Et ça eut de l'écho, tout autant que l'insécurité galopante que l'on porte au débit du laxisme démocrate !
Le "lauréat" Trump tiendra-t-il ses promesses viriles frappées au coin binaire de la simplicité ? On verra. Mais oubliez déjà la paix en trois jours, les wagons plombés de la déportation vers le Mexique et l'annexion du Canada.
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