Un ours blanc suivait un ours noir ; moralité : les ours se suivent et ne se ressemblent pas. La semaine d'en France n'est que du réchauffé, le seul plat froid c'est bien sûr Alain Delon qu'on promènera sans doute aux Invalides pour les chrysanthèmes de monsieur Macron. Teufeur à tous motifs pour passer à la télé, notre président trouvera-t-il le temps de laisser la République se gouverner par ses institutions au lieu d'y verser continûment le poison de la division civile ?
C'est le parlement de Paris qui est souverain en France. Il doit présenter ses propositions pour l'Hôtel de Matignon et attendre le choix du prince. Au lieu de quoi, les Montagnards de la seule Assemblée nationale propulsent un nom non qualifiable et menacent de destitution au titre de l'article 68 le président rétif. Choisir un Jules comme premier ministre, nul n'avait jamais nulle part essayé.
Au-delà du périphérique, les massacres vont bon train. Ne parlons pas des petites incivilités létales qui n'épargnent aujourd'hui aucune sous-préfecture, mais des ratonnades en Palestine occupée qui stimulent réprobation du bout des lèvres chez nous, ce qui joint à la liquidité de raisonnement du géronte américain, enhardit le pouvoir israélien à pousser son programme jusqu'aux premières limites acceptables par l'opinion internationale, tenir tout le pays du fleuve à la mer et écœurer les bédouins qui n'auront d'autre choix que l'exode. De la guerre de terreur menée à Gaza par Binyamin Netanyahou, les Etats-Unis deviennent comptables. Vivement une personnalité capable, un "homme" à la Maison Blanche !
Ignorant la queue de trajectoire ukrainienne, on ne dira rien aujourd'hui de l'affaire de Koursk, sinon que c'est un beau soleil sur un océan de peines. A part ça, les orages du quinze août étaient bien au rendez-vous, comme quoi la nature a encore ses itérations rassurantes. Les joutes sétoises commencent jeudi, et ça fait trois cent cinquante ans ! Le pays au niveau du canton reste l'éclat le plus important de la mosaïque nationale. Il va falloir s'y défendre et combler le vide judiciaire qui compromet partout l'ordre et la paix civile. Se prendre en main en quelque sorte. La question qui resterait à répondre serait de savoir si Jean-Luc Mélenchon a félicité ou pas Nicolas Maduro pour sa brillante réélection. In petto c'est plus que sûr, en conséquence de quoi il aurait du sang sur les mains !
ALSP !
Alain Delon ( et Burt Lancaster) dans " Le guépard" quelle classe ! ... Au moins j aurais vu la version longue. Une petite consolation dans ce monde où "les lions et les guépards cèdent la place aux chacals et aux hyènes". On y est aussi
RépondreSupprimerMon film culte d'Alain Delon est La Piscine avec Maurice Ronet qui lui disputait le premier rôle. J'aime moins sa filmographie flic ou gangster qui a beaucoup vieilli. Sa mort est quand même celle d'un monde.
SupprimerOui sauf la "trilogie Melville" qui reste a part...
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