08 septembre 2022

Boxe !

Steppique Hebdo revient, tout en nuisance. Un « vrai emmerdeur » le président de France, dit un jour Donald Trump chez qui fut retrouvée la chemise contenant les renseignements glanés sur l'inconduite sexuelle d'Emmanuel Macron, à ce qu'en dit le magazine Rolling Stone ici. Chacun fera son film, même si les poses luisantes à Saint-Martin comme la sureprésentation d'une communauté du Marais dans les affaires de l'Etat laissent peu de doute sur les jeux choisis. Mais nous n'entrerons pas dans "la cage" aujourd'hui.

Jancovici l'avait rêvé, Poutine l'a fait. La statue en bronze du satrape russe va trôner dans le hall de l'Organisation météorologique mondiale à Genève comme celle de José Bové accueille le public au siège de Monsanto à Saint-Louis du Missouri, pour avoir coulé la recherche phyto-génétique française. Ce con - c'est de Poutine qu'il s'agit - outre le fait d'avoir amassé l'OTAN à sa porte, vient de détruire le levier énergétique russe dont il disposait sur l'Europe occidentale avec une méthode bornée d'employé besogneux, dégageant ce faisant les perspectives d'une révolution tant attendue par les peuples décadents de l'Ouest et toujours repoussée car trop chère en voix.
L'Europe rompt enfin avec la facilité carbonée et met le paquet dans le nucléaire et le renouvelable. Au termes de quatre ou cinq ans, Poutine pourra partir à la retraite, son pouce dans le cul, après avoir ruiné les atouts de la Fédération de Russie qui pour le coup sera bien devenue une Haute Volta hérissée de missiles ! Sera-t-il le premier de la série des dictateurs battus ? C'est une autre affaire.

Hier j'étais au jardin de Claude Monet à Giverny. Beaucoup de Japonaises partout, avec les mêmes yeux effilés presque clos des estampes de la période de l’ukiyo-e. En partant j'ai acheté un recueil d'estampes d'Hokusai (celui qui fit la grande vague de Kanagawa) parce que l'impressionnisme ne me parle pas, même en plissant les yeux. C'est la maison de Monet qui chaque fois m'intéresse, sa disposition, ses communications, l'atelier plongeant, le bow-window intérieur de couture, les chambres à taille humaine qui invitent à la sieste, les plafonds bas à l'étage, les fenêtres dégagées entre-ouvertes sur le gasouillis des oiseaux. Dans ce paradis, Monet mourut de tristesse et d'un cancer. En rentrant, j'ai survécu à un dépassement de tracteur sur la nationale grâce à mes pneus pluie. Quand ça veut pas !

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